Le 1er Octobre, Otavalo la ville marché
Cette destination très prisée des week ender pour son immense marché, reste l’une de mes destinations favorites en Équateur. Se perdre dans les rues entourant le marché couvert (ouvert tlj)est un véritable plaisir. Il y en a pour tous les goûts et surtout de toutes les couleurs, impossible de ne pas y perdre la tête.
Nous y avons petit déjeuner pour USD 1,25.
Il y a un autre marché non couvert, fonctionnant plus ou moins selon les jours. On y trouve des fruits, des légumes et des vêtements.
Découvrez le costume traditionnel des femmes de la région, constitué d’une bouse brodée, d’une ceinture tissée très colorées maintenant une longue jupe portefeuille. Rares sont celles qui ne suivent pas cette coutume, je me suis moi même laissée tenter.
La ville en elle même est constituée de la place principale où trône la tête du dernier maya ayant lutté contre les espagnoles et l’église. La nuit les palmiers sont éclairés de lumières. Il existe une autre église non loin de là dont le sasse en bois nous a conquis.
Regardez en l’air, les lampadaires de la ville valent vraiment la peine d’être admirés.
Nombreuses sont les choses à voir dans les alentours, il est donc préférable d’y séjourner 2 ou 3 jours. Pour aller jusque la cascade Peguche nichée dans les bras de son bosquet protecteur, à un petit quart d’heure en dehors de la ville, il vous faudra marcher ou prendre un taxi. Armez vous d’un maillot car il est possible de s’y baigner.
Les arbres, d’une hauteur surprenante, rencontrés dans ce bosquet semblent chatouiller les nuages depuis toujours.
Le peuple présent sur les lieux, vit ici des jours paisibles dans un cadre idéal, le temps s’est arrêté aux portes du parc.
A une heure de marche supplémentaire, vous trouverez le lago San Pablo dominé par la montagne.
Vous trouverez refuge chez Terina à l’hôtel El Pedregal (entre 6 et 10USD par nuit), situé calle Atahualpa, tout près de la Panamericana. Nous avons eu grand plaisir à séjourner au milieu des fleurs discutant avec Terina. Le jour de notre départ, elle m’a même écrit un poème.