Le 13 Septembre, découverte d’Arequipa.
Notre visite de la ville commence par une longue discussion avec un agent de voyage afin de mettre en place notre visite du Machu Picchu et notre journée de demain. Après une formule déjeuner aussi riche qu’économique (6 Nsp pp ent+plt+dst+boisson), nous entamons notre visite de la ville. La première découverte est l’église San Francisco de Asis dont la blancheur de la pierre a un fort écho religieux.
Nous poursuivons avec le couvent Santa Catalina, l’un des lieux phares de la ville. Nous ne l’avons pas visité compte tenu du prix exorbitant de l’entrée mais je vous ai trouvé quelques photos (35 Nsp pp nocturne le mardi et le jeudi).
L’architecture coloniale de la ville est exquise, un véritable musée à ciel ouvert. Nous sommes tombés sous le charme de ces adorables patios qui font aujourd’hui office de terrasse pour les restaurants qui habitent les murs.
La splendeur de l’Iglesia Catedral sur la Plaza de Armas est indescriptible et son visage nocturne est encore plus beau.
Intrigués par la relation qu’entretiennent les habitants avec les pigeons, nous nous sommes remémorés les quartiers de Notre Dame et du Sacrée Coeur.
Le 14 Septembre, Canyon de Colca et rafting.
Afin de vous en faire voir le plus en peu de temps, je pars à la conquête du Canyon de Colca et Loup test pour vous le rafting. Mon départ est fixé à 2h30 du matin, réveil difficile au milieu de la nuit. En route pour le canyon, notre guide nous explique que nous pouvons finir notre nuit car 3h nous sépare du lever du soleil et donc de lumière. Lorsqu’enfin il fait jour, je découvre un paysage incroyable de montagne réveillée par les rayons d’un soleil clément. Les vitres sont couvertes de gèle, nous avons grimper jusqu’à 4900 m. d’altitude.
Nous passons le point de contrôle marquant notre entrée dans le Parc National.
Selon les traces retrouvées, le village de Colca aurait été fondé entre le Ve et le Xe siècle. La technique des terrasses ayant été conçu par les peuples pré-incas, nous découvrons toute la beauté de cette méthode agricole permettant de vivre sur les terrains les moins accueillants.
Le décor est incroyablement esthétique et graphique, l’on en en oublie que nous sommes dans des champs.
Certains habitants tirent profit du tourisme du Parc qui est avant tout leur territoire. Je ne peux résister à l’envie de me prêter au jeu de la photo avec une vieille dame incroyable dans son habit traditionnel et son jeune alpaca. La ressemblance n’est elle pas frappante?
La suite du trajet nous fait traverser d’autres petits villages pendant que notre guide nous conte l’histoire de l’agriculture péruvienne. En effet, la pomme de terre et le maïs sont les deux produits les plus exploités au Pérou. Le pays compte 3200 variétés différentes de patates et lui a même consacré un jour dans son calendrier. Pour le maïs, vous trouverez pas moins de 55 variétés différentes dont les très gros maïs goûté dans la soupe de la veille et les maïs de couleur vu dans la feria de Cafayate. Le système d’irrigation n’a pas changé depuis le XVe siècle et semble toujours fonctionné à merveille. Le temps de ce récit, nous avons traversé une route reconstruite après son effondrement durant le tremblement de terre de 1991 et un tunnel non éclairé au coeur de la montagne. Le paysage est toujours aussi saisissant, beau comme une peinture qui semble réelle.
Arrivée au canyon dans une énergie particulière car il y a déjà pas mal de monde venu observé les condors andins, pouvant atteindre 3m10 ailes dépliées et vivre jusque 100 ans.
Après une vingtaine de minutes, le premier condors se montrent, ils nous survolent pour notre plus grand plaisir et nous observe, curieux de notre présence. D’autres individus apparaissent ensuite, le guide nous explique alors que les condors ont des couleurs différentes selon leur âge, les plus jeunes étant plus clairs.
La ponte n’a lieu qu’une fois par an, la couvée dure 2 mois et le jeune condor peut planer à partir de ses 8 mois.
Petit sandwich à l’avocat et au fromage préparé sur place 3 Nsp.
Nombreux sont les sublimes paysages que nous traversons entre les différents arrêts. Sur le chemin, nous faisons une halte au Mirador Wayra Punku qui reste mon coup de coeur de ce tour.
Une véritable fourmilière à échelle humaine, une beauté surréaliste qui pourrait être signée par la main de Salvador Dali.
Second coup de coeur pour un Mirador au nom imprononçable mais tout aussi incroyable.
Nous remontons en voiture pour nous rendre au village de Maca et admirer son église coloniale. Le guide nous invite à goûter un jus de fruit très particulier que je n’avais encore jamais vu jusque là et qui pousse dans la région.
Les touristes se font prendre en photo avec des aigles immenses qui s’installent sur leur tête pour quelques soles.
Nous partageons les festivités annuelle du village en dégustant la Chincha et admirons la ferveur des habitants dans leur costumes traditionnels, dansant au rythme de l’orchestre. Une véritable leçon de mode et de vie.
Pendant la pause déjeuner dans le village de Chivay, je discute avec Erina, la seule du groupe a être dans ma tranche d’âge. Nous faisons la rencontre de deux jeunes enfants Jesus et Michael qui semblent avoir un réel don pour la photographie. Nous allons ensuite jusque l’église et le marché avant de quitter le village par la grande porte.
La visite se conclut par le jardin des souhaits au Mirador de los Volcanes où les habitants empilent des pierres dans l’espoir que leur souhait se réalise.
Sur le retour à Arequipa, nous rencontrons des alpacas et des vicunas, ces derniers vivant uniquement à l’état sauvage.
Je découvre alors qu’il existe 4 espèces cousines mais bien différentes l’une de l’autre: les llamas, les alpacas, les guanacos et les …
Arrêt bonus pour admirer l’autre face du Mismi (5597 m.) et des ses voisins.
De retour à l’hôtel, Loup me raconte sa journée et nous découvrons ensemble les photos. Une expérience qui lui a semblé trop courte avec une équipe super.
Nous prenons le temps de retourner sur la terrasse pour admirer une dernière fois le Mismi avant de prendre notre bus pour Cusco.